La Tour Blanche, située au 13 bis rue de la Tour Neuve à Orléans, est un vestige impressionnant de l’ancienne enceinte fortifiée de la ville. Construite au IVe siècle, cette tour a traversé les âges, connaissant plusieurs transformations et rénovations marquantes. De fortification défensive à demeure résidentielle, elle incarne une partie fascinante de l’histoire d’Orléans, mêlant architecture médiévale et modernisations ultérieures. Cet article vous invite à découvrir les évolutions architecturales et les faits marquants qui jalonnent l’existence de cette tour emblématique.
La Tour Blanche, l’une des fortifications historiques de l’enceinte d’Orléans, fut érigée au IVe siècle. Au cours des XIVe et XVe siècles, elle subit d’importantes transformations, notamment l’agrandissement de ses archères pour accueillir des canons, adaptant ainsi ses défenses aux nouvelles armes de siège. Cependant, à la fin du XVe siècle, la tour perdit son rôle défensif lorsque l’extension du rempart engloba les monastères de Saint-Aignan et de Saint-Euverte. Transformée en habitation, ses meurtrières furent remplacées par des fenêtres plus modernes, et des éléments décoratifs comme les mâchicoulis du sommet, ajoutés au XIXe siècle, apportèrent une touche de fantaisie architecturale.
Témoin de plusieurs sièges, dont ceux de 1370 et 1429, la Tour Blanche conserve une partie de ses fondations d’origine, construites en briques romaines. Les modifications majeures au fil du temps, comme l’ajout des cinq étages et du toit conique au Xe siècle, lui ont permis de s’adapter à de nouvelles fonctions. Avec un diamètre de 8,5 mètres et une hauteur de 22 mètres, elle se distingue par des murs épais de 2 mètres à la base. Aujourd’hui, elle abrite le service archéologique de la ville, continuant ainsi à jouer un rôle essentiel dans le patrimoine d’Orléans.
Personnage clé du XVIIIe siècle, Aignan Thomas Desfriches, artiste et homme de sciences, contribua grandement à l’embellissement d’Orléans. En plus de son implication dans la construction du pont sur la Loire et le percement de la rue Royale, Desfriches réalisa de nombreuses gravures illustrant la vie orléanaise de son temps. Ses œuvres, dont une vue des travaux du pont acquise récemment par le musée, témoignent de son influence dans le développement urbanistique et artistique de la ville.